Ce que je dénonce Notes politiques

Kamala Harris ne sera jamais élue vice-présidente au Tchad

Avec l’élection de Joe Biden en tant que président des États-Unis, sa colistière Kamala Harris devient vice-présidente des États-Unis.

Une grande première pour une femme dans l’histoire de ce pays, puisque seuls des hommes avaient jusqu’à présent occupé ce poste. Une nouveauté qui ne devrait pas effrayer Kamala Harris, 56 ans, une grande habituée des premières. Elle sera la première femme noire à devenir candidate à la vice-présidence des États-Unis. Elle avait également déjà été la première femme noire à devenir procureure de San Francisco en 2004 puis en 2010 de l’État de Californie.

Décrite comme « brillante, dévouée et dure à cuire » par Barack Obama dont elle est proche, cette femme dont les deux parents sont des immigrés (son père Donald Harris, un doctorant jamaïcain et sa mère Shyamala Gopalan, une doctorante indienne) réunis par l’activisme Noir des années 1960 sur le campus de l’université de Berkeley (Californie), a fait beaucoup de bien à la campagne de Joe Biden, décrite comme molle et ennuyeuse par de nombreux observateurs.

Elle s’est imposée comme la figure féminine emblématique de cette élection présidentielle. Elle avait montré un tempérament de combattante lors de la primaire démocrate en rendant la vie dure à Joe Biden.

Une femme d’origine immigrée n’a aucune chance d’être élue présidente au Tchad d’Idriss Déby. En effet, l’article 67 de la constitution dit qu’il faut être tchadien de naissance, né de père et de mère eux-mêmes tchadiens d’origine et n’avoir pas une nationalité autre que tchadienne, pour être candidat à l’élection présidentielle. Idriss Déby qui fait ses lois en fonction des personnes qui peuvent lui faire une certaine concurrence, en avait ainsi décidé en 1996 à l’issue conférence nationale souveraine, où certaines personnalités ont montré leurs désaccords avec sa politique. 24 ans après, la situation est toujours la même, on cherche à écarter certaines personnes par la loi avec cette ridicule obsession depuis 2018 sur l’âge minimum requis.

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