Education

Le secteur public en grève au Tchad depuis de 2 semaines

La plateforme syndicale revendicative regroupant l’UST, la CIST, le SYNECS et le SYMET exige l’application du protocole d’accord signé le 9 janvier 2020 avec le gouvernement: levée du gel des effets financiers des avancements et des reclassements et le paiement des titres de transport triennal (2016 et 2019) accordé par le décret 567 du 31 juillet 2007.

L’éducation des jeunes tchadiens, retardée depuis plusieurs années et qui tournait au ralenti à cause de l’épidémie de Covid-19, doit encore attendre en cette période trouble de grande incertitude. Chaque jour qui passe est un autre jour, où les enfants seront privés d’un droit fondamental. Et l’on sait qu’une fermeture prolongée des écoles, lycées et universités favorisera l’exploitation des enfants, des abus et même des grossesses d’adolescentes, et favorisera aussi l’abandon scolaire surtout en milieu rural.

Le Tchad qui vient de bénéficier d’une suspension de la dette entre le 1er mai et le 31 décembre 2020 envers le Club de Paris suite à la crise sanitaire de Covid-19 et à l’effondrement de l’économie mondiale, doit penser à éponger, dans les meilleurs délais, les arriérés des salaires, primes et indemnités des enseignants du secondaire et du supérieur.

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