STOP aux disparitions forcées au Tchad !
Après la disparition forcée, depuis huit mois, de Monsieur ROBERT GAM, Secrétaire général du Parti Socialiste Sans Frontières (PSF) ;
Après la disparition forcée de Monsieur MAHAMAT MOUSSA HILAIWOU, enseignant-chercheur émérite de l’Université de N’Djaména, parti, le 15 février dernier, en mission de recherche scientifique dans le nord du Tchad ;
Après la disparition forcée de Monsieur ERIC NDOASSAL, conseiller en investissement à INPULSE-Tchad, enlevé violemment le 23 avril dernier dans son bureau à l’hôtel Radisson Blu de N’Djaména ;
Après les violentes tentatives d’intimidation à l’encontre du Professeur Avocksouma Djona et de Monsieur Max Kemkoye, respectivement président du parti Les Démocrates et de l’Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès (UDP), tous deux membres du Groupement des Partis Politiques de l’Opposition (GCAP) ;
C’est désormais au tour de Monsieur NOUBADIGNIM RONELYAMBAYE, Chef de division Démographie et Cartographie à l’Institut National de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (INSEED), d’être enlevé, le 17 mai dernier, à la sortie d’une formation au CEFOD, par des individus à bord de cinq véhicules à vitres teintées.
Et après tant d’autres, qui sera le prochain ?
Face à cette escalade de disparitions forcées, de violences et d’intimidations, nous appelons solennellement les plus Hautes Autorités de la République, au premier rang desquelles le Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Déby, à agir avec fermeté et responsabilité pour mettre un terme immédiat à cette spirale de terreur qui menace la paix sociale, les droits humains et les fondements mêmes de l’État de droit.